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Gaec de la Ville (39) Ils ont investi dans la terre et les bâtiments pour un objectif de temps libre

Ils sont deux frères installés sur 220 ha avec une soixantaine de vaches à traire pour la production de Comté AOP. Leurs deux objectifs sont clairs : du revenu et de la qualité de vie.

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Dans le Jura à Ounans chez les Ogier, c’est Damien qui s’est installé le premier en 2007 à la suite de ses parents. Il a été suivi en 2014 par Charles-Adrien avec pour projet une nouvelle stabulation que les vaches laitières ont inaugurée en 2015.

Désintensifier le système en reprenant des hectares

En 2019, les deux frères construisent un nouveau bâtiment de stockage de fourrage (qui sera par la suite équipé de panneaux solaires et d’un système de séchage en grange) et reprennent 50 ha de foncier. « On a estimé qu’il était nécessaire de reprendre de la surface pour être moins intensifs et moins sujets aux aléas climatiques », explique Damien. « En désintensifiant, on est mieux dans nos ateliers : on arrive à être autonomes en fourrage et quasiment en concentrés (hormis en tourteaux). »

Cette stratégie leur a permis d’obtenir des revenus plus réguliers et plus conséquents. L’année 2023 a d’ailleurs été marquée par une forte rentabilité de l’atelier laitier avec un prix de revient de 460 €/1 000 l et un prix payé de 656 €/1 000 l.

Réduire l’astreinte

Charles-Adrien complète : « Dès notre installation, on a pensé à l’astreinte : on a investi dans un bâtiment d’élevage et un autre de stockage récents et on a pensé notre fonctionnement pour avoir chacun un week-end sur deux. On fait tous les deux les mêmes horaires sur l’exploitation du lundi au vendredi. Le samedi matin il y en a un d’astreinte, puis il est en week-end car c’est l’autre qui fait le samedi soir et le dimanche. De cette façon, on a toutes les semaines une grasse matinée chacun et du temps pour nos familles respectives. »

Ils ont actuellement un apprenti et envisagent de prendre un salarié, voire même un associé plus tard. « L’idée c’est de se dégager plus de temps et surtout être plus flexible pour devenir plus pointu sur chaque atelier, aussi bien la partie céréales qu’élevage. »

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